Le ministère de l’Intérieur sud-africain a annoncé que quatre-vingt-quinze citoyens libyens, arrêtés fin juillet dans un camp militaire clandestin présumé en Afrique du Sud, seront expulsés ce dimanche. Ces hommes seront transférés depuis l’aéroport international Kruger Mpumalanga vers leur pays d’origine à bord d’un vol affrété par le gouvernement libyen.
Les 95 Libyens avaient été appréhendés le 26 juillet dans un camp d’entraînement militaire illégal situé dans la province de Mpumalanga, près de la frontière avec le Mozambique et l’Eswatini. Selon les autorités sud-africaines, les individus étaient entrés en Afrique du Sud en avril avec des visas délivrés pour une formation d’agent de sécurité. Cependant, les enquêtes ont révélé qu’ils étaient suspectés de recevoir un entraînement militaire non autorisé.
Les visas, obtenus de manière irrégulière à Tunis et basés sur de fausses déclarations, ont été annulés par les autorités sud-africaines. Initialement inculpés pour violation des règles d’immigration, les charges ont été abandonnées jeudi par le ministère public en raison du manque de preuves suffisantes.
Le ministre de l’Intérieur, Leon Schreiber, a salué le travail des forces de l’ordre pour permettre une expulsion rapide et a assuré que toutes les ressources nécessaires seraient mobilisées pour faire respecter les lois sur l’immigration en Afrique du Sud.