La France accueille ce vendredi 4 et samedi 5 octobre le XIXe sommet de la Francophonie, mais le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ne fera pas partie des 19 chefs d’État attendus. Les raisons de son absence n’ont pas été précisées, mais des sources anonymes évoquent la responsabilité du Premier ministre, Ousmane Sonko, dans cette situation. « Tout le monde sait que c’est Ousmane Sonko qui est derrière », affirment ces sources.
Cette absence est perçue par certains comme un faux bond « aux antipodes des intérêts du Sénégal ». En effet, les préparatifs pour la participation de Diomaye Faye étaient déjà bien avancés, avec une mission précurseur sur place à Paris pour gérer l’hébergement et la logistique. « Les services de l’ambassade étaient en pleine activité pour préparer l’arrivée du chef de l’État. C’est donc au dernier moment que cette décision a été prise ».
Les mêmes sources s’inquiètent des implications de cette absence, la qualifiant de « précédent extrêmement dangereux pour la politique sénégalaise ». Elles soulignent que, après les tensions avec l’Arabie Saoudite, cette nouvelle situation constitue un acte de rupture avec l’un des partenaires les plus importants du Sénégal. « Tout a été fait, et là, on se lève un jour et on dit que le Président ne vient plus », s’alarment-elles.
Par ailleurs, des diplomates s’interrogent sur le fait que l’idéologie semble désormais primer sur les intérêts patriotiques de la Nation sénégalaise, un changement de cap qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur la diplomatie du pays. La situation reste donc délicate et soulève de nombreuses questions sur l’avenir des relations internationales du Sénégal.