Le scrutin législatif du 17 novembre prochain se déroulera avec les bulletins de vote au format traditionnel, malgré une proposition initiale du ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, de réduire leur taille pour rationaliser les dépenses électorales. Cette initiative a rencontré une vive opposition au sein de la classe politique, qui a estimé que la réduction du format rendrait certains candidats difficilement reconnaissables par une grande partie des électeurs.
Malgré le souhait de certains acteurs de la société civile de voir les coûts diminuer, notamment ceux liés à la confection des bulletins, la proposition a finalement été rejetée. En conséquence, les dépenses pour l’impression des bulletins de vote et autres supports de propagande s’élèveront à près de 12 milliards de francs CFA.
D’après la Direction générale des élections (DGE), le coût total pour les 41 listes en compétition est estimé à 11 milliards 664 millions de francs CFA. Ce budget servira à produire environ 348 millions de bulletins et autres documents électoraux, tels que les affiches et les professions de foi. Chaque liste bénéficiera de 8,5 millions de bulletins, pour un coût unitaire de 284,5 millions de francs CFA, couvrant l’ensemble du territoire national et de la diaspora.
Il est important de noter que ce montant ne prend pas en compte les frais d’acquisition et de transfert du matériel électoral, tels que les isoloirs et les urnes.