Le Hezbollah a annoncé mercredi la mort de Hachem Safieddine, considéré comme le successeur potentiel de Hassan Nasrallah à la tête du mouvement islamiste libanais. Cette déclaration fait suite à l’affirmation de l’armée israélienne, qui a indiqué avoir « éliminé » Safieddine début octobre lors d’une frappe près de Beyrouth.
Dans son communiqué, le Hezbollah a précisé que Hachem Safieddine, chef de son Conseil exécutif, avait été tué dans un « raid sioniste », sans toutefois donner de détails sur la date ou le lieu de sa mort, ni sur les autres membres du parti qui l’accompagnaient.
Mardi soir, l’armée israélienne a confirmé qu’il avait été abattu « lors d’une frappe il y a environ trois semaines » dans la banlieue sud de Beyrouth, en même temps qu’Ali Hussein Hazima, un autre haut responsable du Hezbollah.
Hassan Nasrallah avait lui aussi perdu la vie dans une frappe israélienne le 27 septembre dans cette même région. Selon une source proche du Hezbollah, Safieddine était le candidat le plus probable pour prendre la relève.
Un responsable du Hezbollah avait indiqué à l’AFP le 5 octobre que le contact avec Safieddine avait été « perdu » suite à des frappes israéliennes intenses sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement pro-iranien.