Le 29 mai dernier, le vénérable leader politique sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a célébré ses 98 ans. Cependant, malgré son âge avancé, il continue de diriger d’une main ferme le Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Pourtant, des fissures commencent à apparaître au sein de son cercle rapproché, suscitant des questions sur sa capacité à gouverner et sur la véritable autorité derrière les signatures figurant sur les documents officiels du parti.
Doudou Wade, cadre influent au sein du PDS et neveu d’Abdoulaye Wade, a soulevé le débat lors d’une récente intervention médiatique. Il a mis en doute l’authenticité des signatures de son oncle sur les documents officiels du parti, laissant entendre que Karim Wade, son fils, pourrait en réalité être celui qui dirige en coulisses.
Ces déclarations ont déclenché une série de réactions au sein du PDS. Certains membres ont exprimé leur désaccord avec les insinuations de Doudou Wade, les qualifiant de déstabilisantes et d’irresponsables. Cependant, malgré ces démentis, certains reconnaissent que Karim Wade joue un rôle consultatif important dans les décisions du parti, influençant les choix de son père.
Pourtant, cette controverse survient à un moment critique pour le PDS. Tandis que Karim Wade réside toujours au Qatar et que Abdoulaye Wade se fait de plus en plus discret, les fissures internes s’agrandissent, mettant en péril l’unité du parti. La démission récente de Woré Sarr n’a fait qu’accentuer les tensions déjà palpables.
En conclusion, le PDS se trouve à un carrefour décisif de son histoire. Alors que les questions sur la direction du parti et sur l’influence de Karim Wade persistent, le futur politique du Sénégal semble plus incertain que jamais.