Une communication datée du 8 juillet, signée par le directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile annonce l’indisponibilité du carburant du mardi 9 juillet au lundi 15 juillet inclus à l’aéroport de Bamako. Les autorités de transition du Mali n’ont pas précisé les raisons de cette situation, mais elle est attribuée à des problèmes de gestion logistique et de transport. En conséquence, plusieurs compagnies aériennes ont été contraintes d’annuler certains vols.
Plusieurs compagnies aériennes telles qu’Ethiopian Airlines et Turkish Airlines ont déjà communiqué à leurs passagers des modifications ou des annulations de vols. Selon une communication du directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile, l’aéroport de Bamako ne recevra pas de livraison de kérosène (Jet A1) avant lundi prochain.
L’Asecna, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, a été informée de la situation mais n’a pas reçu d’explications officielles. Un cadre supérieur de l’Asecna a mentionné que certaines informations relevaient de la souveraineté nationale et étaient donc inaccessibles, attribuant les problèmes à des questions de gouvernance et de logistique liées au transport.
Un expert de cette agence africaine de navigation aérienne a souligné les défis posés par la détérioration du contexte sécuritaire au Mali, expliquant que les convois de kérosène depuis les ports côtiers vers Bamako, qui prenaient auparavant cinq jours, nécessitent maintenant deux semaines en raison des escortes militaires requises.
Cette pénurie d’une semaine affecte directement les passagers qui ont planifié des voyages personnels ou professionnels, ainsi que les entreprises qui dépendent du transport aérien pour leurs marchandises.
Malgré ces difficultés, l’aéroport de Bamako reste opérationnel, bien que les compagnies aériennes doivent maintenant réorganiser leurs approvisionnements en carburant pour leurs avions. En octobre dernier, le stock de kérosène disponible pour les compagnies avait été temporairement réduit de moitié en raison de travaux effectués sur le dépôt de carburant de l’aéroport.