Les estimations de la fintech Saxo montrent une nette augmentation de la valeur des médailles olympiques qui seront remises aux athlètes lors des Jeux de Paris par rapport à celles des Jeux de Londres douze ans plus tôt, principalement en raison de l’augmentation des prix des métaux précieux.
Les médailles olympiques reflètent cette tendance à la hausse des prix des métaux précieux au cours de la dernière décennie, comme l’a observé Saxo en estimant la valeur des médailles d’or, d’argent et de bronze en fonction des prix des matériaux. Comparativement aux modèles des Jeux de Londres en 2012, les médailles des Jeux olympiques et paralympiques de Paris sont significativement plus précieuses.
La médaille d’or est estimée à environ 863 euros contre 706 euros il y a douze ans, tandis que la médaille d’argent avoisine les 436 euros comparé à 421 euros en 2012. Quant à la médaille de bronze, elle est évaluée à 3,58 euros contre 2,95 euros à Londres.
Ole Hansen, responsable de la stratégie des matières premières chez Saxo, souligne que « l’augmentation de la valeur des médailles reflète des tendances économiques plus larges, en particulier la demande croissante de métaux précieux ». Cette demande accrue, stimulée par les technologies d’énergie renouvelable et les préoccupations inflationnistes post-pandémiques, contribue à une hausse générale des prix des métaux.
Les médailles, au nombre de 5 084, ont été fabriquées à La Monnaie de Paris à partir de janvier, avec un achèvement récent des dernières médailles paralympiques. Conçues par la maison Chaumet (groupe LVMH), elles intègrent un petit morceau original de fer de la Tour Eiffel, symbolisant Paris. La création des cercles en bronze, argent et or a nécessité un travail minutieux des artisans et ingénieurs pour intégrer cet élément emblématique de la capitale française dans leur design.