Une nouvelle affaire judiciaire a été évoquée ce mardi devant le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye, opposant Bah Diakhaté, un activiste proche de l’Alliance pour la République (APR), au Colonel Abdourahim Kébé. L’activiste a été dispensé de toute poursuite grâce à la loi d’amnistie, ce qui a permis d’éviter son jugement.
Il convient de souligner que Bah Diakhaté n’a pas comparu à l’audience, son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, précisant que l’intéressé se trouve actuellement hors du pays.
L’affaire fait écho à une précédente incarcération de Bah Diakhaté, qui avait été condamné à trois mois de prison ferme en mai dernier après avoir tenu des propos jugés offensants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Il avait été arrêté, puis placé sous mandat de dépôt, avant d’être jugé en flagrant délit en compagnie de l’imam Cheikh Tidiane Ndao.
Par ailleurs, Diakhaté avait récemment été extrait de sa cellule pour être transféré à la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre d’une nouvelle procédure, suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, l’ex-coordonnateur du mouvement « And Samm Jikko Yi », pour des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.
Cette affaire soulève des questions sur la portée de la loi d’amnistie et ses implications dans les affaires judiciaires complexes, en particulier lorsqu’elles impliquent des personnalités politiques ou des activistes.