Au Sénégal, le bilan des cent premiers jours de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko à la tête du pays est marqué par des critiques sévères. Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp «Les Jambaars», exprime une profonde préoccupation face à la gestion de la crise migratoire qui a récemment coûté la vie à près d’une centaine de jeunes sénégalais en mer.
Bougane Guèye Dany critique vivement le Premier ministre Ousmane Sonko pour son silence initial après la tragédie du 1er juillet, la qualifiant d’échec flagrant. Selon lui, ce silence est une marque de désespoir pour les jeunes sénégalais, en particulier les marchands ambulants, qui aspirent à des jours meilleurs. Bien que Sonko ait lancé un appel depuis l’université Gaston Berger pour encourager les jeunes à investir dans leur pays et y trouver leur épanouissement économique, Bougane Guèye Dany insiste sur l’urgence d’actions concrètes pour éviter de nouvelles catastrophes de ce genre.
Les chiffres tragiques de la perte de ces jeunes en mer ne sont que la partie visible d’un problème plus profond. Bougane Guèye Dany souligne également les conditions de vie précaires des familles, des femmes et des enfants qui restent, plongés dans la misère. Il critique sévèrement ceux au pouvoir, les accusant de privilégier le profit personnel au détriment du bien-être général du peuple sénégalais.
Pour Bougane Guèye Dany, ces cent premiers jours ont transformé les promesses de campagne en une réalité de misère croissante. Il dénonce une initiative récente du Premier ministre à Saint-Louis comme un échec manifeste, soulignant l’absence de respect envers la mémoire des jeunes qui ont sacrifié leur vie pour la démocratie.
Le message de Bougane Guèye Dany est clair : les dirigeants actuels doivent passer à l’action immédiatement pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent, et ils doivent répondre aux attentes du peuple sénégalais qui a voté pour le changement et l’amélioration de ses conditions de vie.