À la suite de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le jeudi 12 septembre, le Président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des élections législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux élections précédentes, cette fois-ci, les candidats ne seront pas soumis au processus de parrainage.
Le Conseil constitutionnel, répondant à une demande du Président, a décidé d’exempter ces élections anticipées des exigences du Code électoral en matière de parrainage. Les sept membres du Conseil ont justifié leur décision par la primauté de la Constitution sur le Code électoral. Les parrainages, tels que stipulés par le Code électoral, ne s’appliquent pas dans ce cas, puisque les élections sont anticipées. En d’autres termes, c’est la Constitution qui prévaut.
Ainsi, les futurs candidats aux 165 sièges de députés n’auront pas à franchir ce filtre de parrainage qui avait jusqu’ici limité le nombre de candidatures. Cette décision pourrait raviver un problème récurrent : la prolifération des candidatures, que le parrainage avait aidé à réguler.