Le Front de Défense et de Résistance (FDR/Fippu), rassemblant diverses entités politiques et de la société civile telles que « Aar Sunu Élection », FC25, F24 et FDD, a organisé une manifestation ce samedi aux terrains des HLM Grand Yoff pour exiger la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril.
Lors de cet événement, El Malick Ndiaye du parti ex-Pastef a dirigé des critiques envers certains leaders politiques de l’opposition, notamment Barthélémy Dias, maire de Dakar, et Bougane Gueye Dany, leader de Gueum Sa Bopp.
« Quand le peuple s’unit pour faire face à Macky Sall, nous, hommes politiques, devons rester honnêtes…et s’unir…Ce qui s’est passé dans l’affaire Maimouna Ndour Faye, plus de 3 leaders de l’opposition ont accusé ouvertement Ousmane Sonko. Ces opposants veulent voir Ousmane Sonko mourir en prison. Mais ils vont souffrir….Sonko est au-dessus de la mêlée…« , a déclaré El Malick Ndiaye, en réponse à Barthélémy Dias, maire de Dakar, et Bougane Gueye Dany, leader de Gueum Sa Bopp, sans les nommer explicitement.
Rappel des propos de Barthélémy Dias :
« Quand on a attaqué 24 chrono et l’As, personne dans ce pays n’a posé des questions pour savoir qui l’a fait…Quand on a attaqué Talla Sylla à coup de marteau, personne ne s’est posé des questions. Tout le monde savait qui l’a fait. Ce qui s’est passé avec Maimouna Ndour Faye, tout le monde sait qui est à l’origine de ça« , a déclaré Barthélémy Dias.
Le député fait dans la précision. « Ce sont les personnes qui ont incité les jeunes à la violence, à la haine, à la rancœur, qui ne font que verser dans la ruse le mensonge et la manipulation… » , a-t-il dit.
Rappel des propos de Bougane Gueye Dany :
« Ils ont osé lever la main sur MNF. Ils viennent de franchir le rubicon pour donner un signal fort à tous ceux qui s’opposent à leur funeste projet d’installation du chaos au Sénégal. Il est clair que les lâches auteurs de cette agression cynique ont voulu rééditer l’assassinat ignoble de Norbert Zongo et le meurtre raté à Bamako du journaliste Saouti Haidara. Si au Burkina et au Mali, des enquêtes ont tenté d’élucider ces actes lâches et inhumains, au Sénégal la classe politique veut nous imposer légalement une amnistie pour réserver un enterrement de première classe à tous les crimes entre 2021 et 2024.
L’agression de Maïmouna doit faire réfléchir. Elle doit obliger le président Macky Sall et tous les députés à rejeter le projet de loi portant Amnistie générale sur les faits liés aux manifestations politiques. Face à une classe politique de plus en plus violente où l’intolérance est érigée en règle, voter une amnistie revient à cautionner un génocide en téléchargement et tailler une immunité pour les politiciens politiciens professionnels »