Huit candidats, dont deux jeunes filles, ont été déférés au Parquet de Louga ce lundi, accusés de fraude à l’examen du Baccalauréat. Selon les informations rapportées par L’Observateur, la bande a passé sa première nuit en prison après avoir été placée sous mandat de dépôt par le Procureur près le Tribunal de grande instance de Louga.
L’affaire a débuté suite à un contrôle de routine effectué par le coordonnateur du jury 1050 au centre ex-CM1 de Dahra, comme le rappelle le journal. Un surveillant a découvert qu’un candidat était en possession d’un téléphone portable connecté à internet et qu’il recevait des épreuves corrigées du Bac. Alerté, le président du jury a immédiatement saisi la Brigade de gendarmerie de la localité. Les enquêteurs ont ouvert une investigation et appréhendé le premier suspect.
Sous pression lors des interrogatoires, ce candidat a rapidement impliqué les autres membres de la bande. Six d’entre eux composaient dans le même centre d’examen, tandis qu’un septième a été arrêté au centre du Lycée Daouda Sow. Tous étaient connectés à un groupe Whatsapp commun.
L’affaire, qui a déclenché une réaction en chaîne, se dirigera vers une audience dès demain mercredi. Les autorités judiciaires de Louga restent vigilantes face à cette tentative de fraude qui a secoué la communauté éducative locale.
