Le Quotidien met en garde ce mardi 17 septembre sur l’impact significatif des intérêts liés à la dette du Sénégal sur les finances publiques. Selon le journal du groupe Avenir Communication, ces intérêts devraient atteindre un montant impressionnant de 8125 milliards de francs CFA, marquant une augmentation considérable par rapport aux années précédentes.
Le service de la dette se divise en deux catégories principales : la dette extérieure et la dette intérieure. La dette extérieure, qui constitue 59% de l’encours total, soit 4772 milliards de francs CFA, est majoritairement détenue par des créanciers multilatéraux tels que la Banque mondiale et le FMI, ainsi que par des détenteurs d’euro-obligations et des créanciers bilatéraux (autres pays). Les remboursements prévus pour cette dette sont estimés à 1316 milliards en 2025, 1858 milliards en 2026 et 1598 milliards en 2027.
Quant à la dette intérieure, elle s’élève à 3352 milliards de francs CFA et est détenue par des investisseurs locaux sous forme de bons et d’obligations du Trésor. Les remboursements pour cette dette sont prévus à 1119 milliards en 2025, 1421 milliards en 2026, et 812 milliards en 2027.
Ces chiffres soulignent la lourde charge que représente la gestion de la dette pour les finances publiques sénégalaises et les défis à venir pour le pays.