Ce dimanche 27 octobre, la France, ainsi qu’une grande partie de l’Europe, procédera au traditionnel passage à l’heure d’hiver. Cependant, le groupe des Verts/ALE au Parlement européen souhaite mettre un terme à cette pratique annuelle.
Le changement d’heure, marquant l’arrivée de l’automne, se traduira en France par un recul de l’horloge dans la nuit du 26 au 27 octobre, où il sera nécessaire de passer de 3 heures à 2 heures du matin.
Cette semaine, le groupe des Verts/ALE a réitéré son appel à supprimer le changement d’heure saisonnier, avec la députée européenne belge Saskia Bricmont à la manœuvre. Elle a présenté un texte à la future présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne, plaidant pour que ce sujet soit remis à l’agenda politique.
Ce n’est pas la première fois que cette question est soulevée au sein des institutions européennes. En septembre 2018, lors de son discours sur l’état de l’Union, l’ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait exprimé son souhait de mettre fin au changement d’heure saisonnier dès 2019. À cette époque, une consultation publique commandée par le Parlement européen avait révélé que 84 % des 4,6 millions de participants étaient favorables à cette suppression.
Saskia Bricmont a souligné que « les voix des citoyens européens, qui ont massivement soutenu ce changement, ont été ignorées ». Elle appelle la future présidence polonaise à faire de cette question une priorité, sans délai supplémentaire.
À noter que certaines régions françaises, notamment les territoires d’Outre-mer, ne pratiquent déjà pas ce changement d’heure, à l’exception de Saint-Pierre-et-Miquelon. Le débat sur cette pratique semble donc plus que jamais d’actualité, avec un soutien populaire qui ne faiblit pas.