La bataille pour la médaille de bronze du concours au sol féminin des Jeux Olympiques de Paris 2024 s’intensifie. Huit jours après la finale, la question de savoir si Jordan Chiles, gymnaste américaine, devra rendre sa médaille à la Roumaine Ana Barbosu reste en suspens.
Lors de la finale, Jordan Chiles avait initialement remporté la troisième place, se tenant sur le podium aux côtés de la championne Simone Biles et de Jessica Andrade, la championne olympique. Cependant, une semaine après l’événement, des contestations ont éclaté. Ana Barbosu, qui croyait avoir terminé troisième, a vu sa position modifiée après une réclamation de Chiles. Le jury avait alors augmenté la note de Chiles de 13.666 à 13.766, lui permettant ainsi de décrocher la médaille de bronze au détriment de Barbosu.
Cette décision a conduit la fédération roumaine à saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), qui a statué en faveur de Barbosu. Le TAS a jugé que la réclamation de Chiles avait été déposée quatre secondes après le délai réglementaire d’une minute prévu par la Fédération Internationale de Gymnastique pour contester les notes. Par conséquent, il a ordonné que Chiles restitue la médaille de bronze et que le Comité International Olympique (CIO) organise une nouvelle cérémonie pour réattribuer la médaille à Barbosu.
En réponse, USA Gymnastics a soumis une demande de révision auprès du TAS, arguant que la réclamation avait été faite en réalité 47 secondes après l’annonce des scores, et non pas quatre secondes trop tard. La fédération américaine a demandé que la décision du TAS soit révisée et que la note de Chiles et la médaille de bronze soient rétablies.
Le TAS a rejeté cette demande, soulignant que son règlement ne permet pas de réexamen des sentences arbitrales, même avec de nouvelles preuves. Malgré cela, USA Gymnastics continue de chercher toutes les voies possibles pour faire valoir sa position et obtenir la médaille pour Chiles.
Ainsi, le sort de la médaille de bronze reste incertain et la décision finale n’a pas encore été rendue.