Le Ministre de la Famille et des Solidarités a présidé l’ouverture de la 13ème session du Comité de pilotage unique (COPIL) des programmes nationaux de son département. Cette réunion a permis de faire le point sur les performances des différents programmes au cours des trimestres précédents et d’examiner les propositions de révision des allocations budgétaires ainsi que les zones d’intervention ciblées.
Dans le cadre de la vision d’un « Sénégal Souverain, Juste et Prospère » à l’horizon 2050, le ministère s’engage à aligner ses programmes sur ce nouveau référentiel. Cela implique l’élaboration de politiques de développement social visant à améliorer les conditions de vie des familles tout en garantissant le respect des droits fondamentaux des femmes et des enfants, qui doivent être protégés contre toutes formes de maltraitance et d’exploitation. Le renforcement des capacités des femmes entrepreneures est également une priorité.
« En matière de solidarité, le Ministère a pour mission de mettre en place un cadre cohérent de planification stratégique, de pilotage et de suivi-évaluation des politiques de développement communautaire », a souligné le Ministre Maïmouna Dièye.
Le COPIL joue un rôle crucial dans la mise en œuvre efficace des programmes, veillant à leur efficience et à leur pertinence face aux orientations stratégiques. Parmi les initiatives importantes évoquées par le ministre figurent le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), qui vise à améliorer les conditions de vie des populations rurales et à réduire les inégalités sociales, ainsi que le Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVILLES), axé sur la modernisation des infrastructures urbaines.
Le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) a également été mentionné pour sa contribution à la sécurité et à la promotion socio-économique des zones frontalières. De plus, le Projet de Résilience et de Développement Communautaire (PRDC-VFS) se concentre sur la vallée du fleuve Sénégal.
Cependant, le ministre a également évoqué les contraintes limitant l’impact socio-économique de ces programmes. Ces défis sont liés à la conjoncture sociopolitique du pays, aux défaillances de certains prestataires, à des problèmes de mobilisation des ressources du budget consolidé d’investissement (BCI) et à la lenteur de réaction de certains bailleurs face à la complexité des procédures de passation des marchés.
Maïmouna Dièye a reconnu la nécessité de consolider les acquis des programmes tout en mobilisant des ressources financières additionnelles. Elle a insisté sur l’importance d’étendre les actions de solidarité nationale pour mieux répondre aux chocs, de renforcer les filets sociaux, et de définir une nouvelle stratégie pour garantir une couverture sanitaire universelle aux plus vulnérables. Enfin, elle a souligné la nécessité d’assurer la cohérence et les synergies indispensables pour optimiser l’exécution et le succès des programmes.