Dans une analyse publiée le 30 octobre, l’Insee a mis en lumière les tendances de mortalité en France, révélant le jour où le nombre de décès est le plus élevé et explorant le concept de « syndrome de l’anniversaire ».
Selon l’étude, le 3 janvier reste le jour le plus meurtrier en France depuis 2004, avec une augmentation de 19 % par rapport à la moyenne des autres jours. Ce pic de mortalité, survenant trois jours après les festivités du Nouvel An, pourrait s’expliquer par le fait que de nombreuses personnes en fin de vie choisissent de retarder leur décès afin de passer les fêtes en compagnie de leurs proches. De plus, cette période coïncide avec un regain d’opérations chirurgicales programmées, contribuant également à cette hausse.
L’étude révèle également que la mortalité diminue durant les jours fériés. Par exemple, le 15 août est identifié comme le jour le moins meurtrier de l’année, avec une baisse de 12 % des décès. À Noël, une diminution de 5 % des décès à l’hôpital est également observée. L’Insee suggère que cette réduction pourrait être attribuée à des prises en charge moins fréquentes et à un nombre réduit d’interventions chirurgicales programmées pendant ces jours de fête.
Ces observations offrent un aperçu intéressant des dynamiques de mortalité en France, tout en soulevant des questions sur les comportements humains face à la fin de vie et l’impact des périodes festives sur la santé.