Le 65ᵉ sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a débuté ce dimanche 7 juillet à Abuja, au Nigeria. La particularité de cette ouverture réside dans le fait qu’elle s’est tenue à huis clos, une mesure inhabituelle qui a entraîné un retard de deux heures dans le démarrage de la cérémonie. Ce sommet de la Cédéao intervient immédiatement après celui de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui s’est tenu la veille, le samedi 6 juillet, et qui a vu la création d’une Confédération regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Ainsi, la conférence a débuté par une session à huis clos qui a duré au moins deux heures. Les chefs d’État se sont retirés pour discuter de sujets d’importance, comme cela arrive parfois lors de ce type de sommets. Au cœur des discussions se trouvait la décision cruciale concernant le départ confirmé des pays membres de la Cédéao – le Mali, le Niger et le Burkina Faso – ainsi que la création d’une confédération entre ces nations.
Les critiques envers les auteurs des coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont été fermes. Lors du huis clos, un chef d’État aurait déclaré : « Nous nous y attendions. Nous avons pris des précautions. Il y avait deux options : les ramener par la négociation ou accepter leur départ avec toutes les conséquences que cela implique. »
Dans l’attente du communiqué final, les chefs d’État ont cherché à harmoniser leurs actions et leurs positions sur cette question cruciale.