La campagne présidentielle américaine, en vue de l’élection du 5 novembre, se poursuit avec une série de propositions des candidats. Hier, Kamala Harris a dévoilé en Caroline du Nord une partie de son programme économique, mettant l’accent sur une priorité majeure : le pouvoir d’achat des Américains.
Lors de son discours du 16 août, Kamala Harris a présenté son projet de construire une « économie des opportunités », centré sur le renforcement de la classe moyenne. « Je mettrai tout en œuvre pour créer des opportunités qui renforceront la sécurité économique, la stabilité et la dignité de la classe moyenne. Une classe moyenne solide est la clé d’une Amérique forte, » a-t-elle affirmé.
La candidate démocrate se distingue par sa promesse de se concentrer sur le portefeuille des familles américaines, avec pour objectif d’améliorer leur pouvoir d’achat. Elle a souligné l’impact durable de la pandémie sur les prix, qui restent encore trop élevés malgré la stabilisation des chaînes d’approvisionnement. « Les prix ont grimpé pendant la pandémie en raison de l’échec des systèmes d’approvisionnement. Aujourd’hui, même si ce n’est plus le cas, les prix restent excessivement élevés. C’est inacceptable, » a-t-elle déclaré.
Pour contrer cette situation, Kamala Harris propose plusieurs mesures concrètes : interdire les augmentations abusives des prix de l’alimentation et du carburant, annuler la dette médicale pour des millions d’Américains, offrir un crédit d’impôt de 6 000 dollars pour la naissance d’un enfant, ainsi qu’une aide de 25 000 dollars pour l’achat d’une première maison. Elle s’engage également à lutter contre la crise du logement, qui voit les loyers atteindre des niveaux records.
Ces propositions visent à séduire les électeurs et à se démarquer de son adversaire, Donald Trump, alors que le pouvoir d’achat et l’inflation restent des préoccupations majeures pour de nombreux Américains.
Cependant, la mise en œuvre de ces mesures dépendra non seulement de sa victoire à la présidentielle, mais aussi de la capacité des Démocrates à reprendre le contrôle de la Chambre des représentants tout en conservant le Sénat.