Depuis quelques semaines, une intrigue politico-diplomatique se joue entre la majorité présidentielle et le parti d’opposition Pastef, dirigé par Ousmane Sonko. Les détails de cette relation complexe sont sujets à des spéculations, les observateurs utilisant des termes tels que « dialogue », « concertation » ou « deal » pour décrire les interactions entre les deux protagonistes.
Le point central de cette dynamique semble être une loi d’amnistie examinée à l’Assemblée nationale, ainsi que des discussions sur le report de l’élection présidentielle et la réouverture du processus électoral pour permettre la participation d’autres candidats. Les positions publiques de Pastef oscillent entre le rejet de toute amnistie pour les violences d’État et les rumeurs d’une coopération discrète avec le gouvernement.
Malgré les déclarations de Sonko selon lesquelles il n’a pas mandaté de négociateurs pour discuter avec Macky Sall, des signes d’ambiguïté apparaissent, notamment l’abstention des députés de Pastef lors des travaux en commission. Cette situation soulève des questions sur la transparence et la cohérence de la position de Sonko, en particulier compte tenu de sa popularité croissante et de son image d’opposant indépendant.
Les observateurs politiques rappellent l’exemple d’Idrissa Seck, autrefois considéré comme un favori pour la présidence, mais dont la réputation a été ternie par des alliances opportunistes. Sonko est averti que toute erreur dans cette période délicate pourrait lui être préjudiciable, mettant en péril sa crédibilité et son soutien populaire.
Dans ces circonstances, Sonko est appelé à faire preuve de transparence et de constance dans ses actions, apprenant des leçons du passé politique du Sénégal pour éviter les pièges de l’opportunisme et de l’incohérence.
Source: seneweb